Malick Gackou sort de ses gongs. En effet, suite à la sortie de Bouna Mohamed Seck, directeur de Cabinet de Moustapha Niass, invité à l’émission Grand Jury d’hier, le leader du Grand parti de s’inscrire en faux contre les affirmations de ce dernier.
“Malick Gackou est financé, dans ses activités politiques, par des lobbies. L’Alliance des forces de progrès (Afp) ne peut pas accepter qu’un groupe d’individus s’isole, complote pour prendre des décisions à la place des responsables et des militants. Pour notre sécurité démocratique, avec ce qui s’est passé, n’importe quel parti peut être attaqué par des forces obscures qui peuvent instrumentaliser les gens. Ça peut être des multinationales, des lobbies qui peuvent financer des agitateurs…“, affirmait Bouna Mohamed Seck. Malick Gackou a tenu à apporter des précisions, dans un communiqué, selon Le Populaire.
Le Leader du Grand parti de confier que ces accusations, en plus de lui causer des préjudices moral, portent atteinte à sa dignité d’homme “tout court”. Il demande ainsi, “solennellement”, à M. Seck, d’apporter des preuves de ce qu’il avance, “la plus petite soit-elle”. Et ce, dans les 72 heures. “Si vous apportez la preuve, j’arrêterai la politique définitivement. Si, en revanche, vous ne le faites pas et dans le même délai, ce sera la preuve que ce que vous avez dit est totalement infondé, injustifié et mensonger“, peste Gackou.
Il poursuit: “Et le cas échéant, je demanderai donc à votre mentor, Moustapha Niass, sous les ordres duquel vous agissez, de quitter immédiatement la présidence de l’Assemblée nationale. Car ce sera la preuve que vous êtes indigne de la confiance des ‘Sunugaliens’ pour diriger une institution aussi prestigieuse que notre Assemblée nationale.” Et pour terminer, Malick Gackou confie que dès le 31 octobre (Aujourd’hui), son avocat, Serigne Khassimou Touré servira une sommation interpellative, à sa demande, à M. Bouna Mohamed Seck.