A. Fall somme Dieynaba de se déshabiller, la viole et emporte les bijoux, une montre, deux téléphones et une perruque en …

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Attrait, hier, à la barre du tribunal correctionnel de grande instance de Dakar, A. Fall est dans de sales draps. Ce dernier est poursuivi pour viol et vol commis la nuit avec violence. Vers 5 heures du matin, il s’est introduit dans la chambre conjugale de sa victime pour la violer avant d’emporter sa perruque en cheveux naturels.

Les prévenus A. Fall et Kh. Fall ont été jugés, hier, devant le tribunal correctionnel de grande instance de Dakar. Si le second nommé est poursuivi pour le délit de recel, le premier est, quant à lui, accusé de vol en réunion commis la nuit avec violence et viol. En d’autres termes, A. Fall s’est introduit dans la chambre conjugale de la victime, l’a violée avant d’emporter sa perruque en cheveux naturels. Les faits de l’espèce ont eu lieu il y a deux ans. Il est 5 heures de matin, la dame Dieynaba , en séparation de corps avec son mari, est dans les bras de Morphée. Bercée par la douceur matinale, elle dort d’un sommeil profond.

Mais, elle est brusquement réveillée. Un intrus armé d’un couteau s’est introduit dans sa chambre. Il s’agit d’A. Fall. Ce dernier menace de la tuer si toutefois elle fait un quelconque bruit. Il lui somma de se déshabiller. Ce qu’elle a fait sans broncher car, tenaillée par une peur bleue. Sous la contrainte, elle entretient des relations sexuelles avec son bourreau. Qui, après avoir satisfait sa libido, a emporté les bijoux, une montre, une perruque en cheveux naturels et deux téléphones portables appartenant à cette dernière.

La dame, après que le malfaiteur a pris la poudre d’escampette, s’en est ouverte à son époux qui dormait dans l’autre chambre. Ce dernier, en compagnie des vigiles, a fait le tour de la maison et du quartier sans voir, ne serait-ce que des traces de pas. Cependant, le présumé malfaiteur est arrêté quelques jours plus tard. Ce, grâce aux réquisitions adressées à l’opérateur de téléphonie mobile Orange. Lesquelles réquisitions ont révélé que le 22 décembre 2014 la puce de Kh. Fall a été introduite dans l’un des portables volés.
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> Arrêté et soumis au feu roulant des questions, Kh. Fall passe aux aveux et soutient que le téléphone lui a été vendu par A. Fall. A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu a battu en brèche les accusations portées contre sa personne. Il a soutenu n’avoir jamais volé les biens de la victime. Pour ce qui est du viol, il a fait savoir que cette histoire ne tient pas la route. A l’en croire, ce sont des accusations sans preuve.

Pourtant, ces propos ne correspondent pas aux mentions faites par l’homme de l’art dans le procès-verbal. Car, le certificat médical joint dans le dossier fait état de lésion linéaire récente de la commissure, vulvaire postérieure ainsi que des spermatozoïdes observés dans le prélèvement vaginal effectué sur la personne de la plaignante.

Le maitre des poursuites a requis l’application de la loi. Là où les avocats de la défense ont plaidé la relaxe au bénéfice du doute de leur application. L’affaire est mise en délibéré au 22 décembre prochain.

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