Il est annoncé que du 1er au 3 novembre prochain, sous le haut patronage de monsieur le premier ministre chef du gouvernement, se tiendra un colloque autour des œuvres sociales de la première dame du Cameroun, Chantal Biya. En nous référant au budget prévisionnel, le contribuable camerounais va payer autour de 65 millions F CFA, pour l’organisation de cette rencontre intellectuelle portant sur les œuvres sociales de la première dame.
Parlant de ces œuvres sociales de l’épouse du chef de l’Etat Camerounais, il faut dire que ses réalisations font qu’elle ne saurait passer de manière inaperçue. Surtout qu’elle peut compter sur les médias locaux, principalement la CRTV. Chantal Biya peut compter non pas seulement sur le tapage médiatique autour de cet événement, mais aussi sur une frange des intellectuels camerounais et étrangers qui seront mobilisés pour la circonstance. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le colloque a été organisé.
Lors du colloque, il s’agira essentiellement d’étudier les bienfaits des actions caritatives de l’épouse du numéro un camerounais. Les intellectuels qui interviendront auront la charge, pour la plus part de montrer comment les œuvres de la première dame sont des bienfaits indispensables pour les populations camerounaises.
Mais cet avis n’est pas partagé par tous les internautes: « Ces actions sont certes visibles mais sont sans effet par ce qu’elles ne profitent qu’aux proches de l’entourage du couple présidentiel« , se révolte sur les réseaux sociaux, une commerçante du marché central de Yaoundé.
Une source proche de l’organisation de ce colloque indique que les universitaires camerounais et d’autres venus d’ailleurs, interviendront dans le cadre de cette rencontre intellectuelle. Ils seront chèrement payés, du 1er au 03 novembre prochain à l’Université de Yaoundé II. Le thème du colloque: « Droits fondamentaux et politiques de solidarité, au prisme de l’action sociale de la première dame du Cameroun, madame Biya« , l’épouse du chef de l’État, devrait être faite Docteur honoris causa.