Cheikh Amar, qui a grondé de colère, dira qu’il n’arrive pas à pardonner cet acte ignoble de Jeune Afrique qui a eu l’outrecuidance de s’attaquer à Serigne Touba. “Fort heureusement , le khalif , très outré, par la voix de Serigne Bass Abdou Khadre, était vite monté au créneau pour annoncer qu’il a pris toutes les dispositions qui s’imposent pour mettre un terme à cette anarchie.La communauté mouride est certes le propre de son fondateur, mais, Serigne Bass, en tant que porte parole, avait rappelé qu’ il est de leur devoir, en vertu du pouvoir qui leur est conféré, de sévir désormais à chaque fois que de besoin. Le mouridisme est régi par un code de conduite.
Donc, je ne peux pas accepter qu’un journal comme Jeune Afrique, qui a osé blasphémé Serigne Touba, couvre les récoltes de Khelcom. Ils ont certes retiré la caricature de leur site, mais le mal est déjà fait et je ne peux pas leur pardonner ça. Je profite de l’occasion pour rappeler les propos d’une grande figure qui soutenait, je cite: cela ne doit surprendre personne. L’Islam, depuis sa création, n’a cessé de subir les assauts de ces détracteurs qui mènent, en vain, une lutte acharnée dans les contrées où sa propagation est continue. Partout où ils sentent que l’Islam connaît des avancées significatives, ils cherchent vaille que vaille à le discréditer, mais ils n’y parviendront jamais. Ils s’arment d’avantage chaque jour pour contrecarrer la percée de l’Islam et la voie mouride, mais c’est peine perdue. Les actes qu’ils posent au quotidien enrichissent l’Islam.Que ceux-là sachent que leur combat ne connaîtra pas de succès” a laissé entendre, apparement remonté, Cheikh Amar avant de remercier tous ceux qui de près ou de loin ont assisté et/ou participé à l’édition 2016 des récoltes des champs de son vénéré marabout Serigne Saliou Mbacké.