Gestion du réseau de distribution de l’eau : Une étude de la Banque mondiale classe Dakar à la première place

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La Banque mondiale affecte une bonne note à la ville de Dakar en ce qui concerne la gestion du réseau de distribution de l’eau. L’étude de l’institution financière place la capitale sénégalaise à la première place en matière d’efficacité de gestion du réseau.

Le Sénégal reçoit une bonne note en matière de gestion de son réseau de distribution de l’eau à Dakar. Une étude de la Banque mondiale intitulée « Fournir de l’eau efficacement aux plus démunis dans les villes africaines : retours d’expérience des réformes des acteurs du secteur », classe la capitale sénégalaise à la première place en matière d’efficacité de la gestion de son réseau.

« L’étude, dirigée par Chris Heymans, expert senior pour l’eau et l’assainissement à la Banque mondiale, part du constat que l’accès à l’eau en Afrique s’est à peine amélioré depuis les années 90 à l’exception de quelques villes, notamment Dakar », lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction. Au juste, le Sénégal figure sur la liste restreinte des pays de l’Afrique au Sud du Sahara qui a atteint la couverture universelle et l’Objectif du millénaire pour le développement pour la composante accès à l’eau en milieu urbain. « Le taux de couverture de la population sénégalaise en eau potable est passé de 80 % à 98,5 % entre 1996 et 2014. Ceci représente un triplement du nombre de clients, passé de quelque 241.000 à plus de 638.000, avec une qualité de service supérieure », indique le document.

Cette performance est la résultante des actions entreprises par le gouvernement du Sénégal, la Sones et la Sde qui ont consenti de lourds investissements pour assurer une alimentation plus continue des populations de Dakar.

Faudrait-il le rappeler, les autorités avaient démarré la construction d’une quinzaine de forages à Dakar et dans la région de Thiès. Ces ouvrages ont eu des impacts positifs. Déjà à la date du 2 novembre 2015, le jour de la réception de 3 forages, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, avait déclaré : « Je crois fortement que le défi de la production de l’eau a été relevé. L’objectif, c’était de produire 40.000 mètres cubes additionnels par jour avant 30 le juin 2015 et 60.000 mètres cubes avant le 31 décembre 2015. Nous sommes aux alentours de 42.000 mètres cubes par jour. Les 60.000 seront atteints avant le 31 décembre 2015 ». « L’étude s’attache à expliquer les raisons de ces succès qui résultent, selon elle, des actions courageuses entreprises, de façon coordonnée et complémentaire, par le gouvernement du Sénégal, la société de patrimoine (Sones) et l’acteur privé qu’est la Sénégalaise des eaux (Sde) ». Détenue à 57,83 % par Eranove, la Sénégalaise des eaux (Sde) a une production de 172 millions de mètres cubes et 666.574 clients en 2015. Ce groupe est un acteur de premier plan dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable en Afrique de l’Ouest. Il est présent en Côte d’Ivoire (Sodeci, Cie, Ciprel et Awale) depuis plusieurs décennies, au Sénégal (Sde) depuis 1996 et en République démocratique du Congo, via un contrat de services avec la Regideso, depuis 2013.

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