Malick Gackou s’est lancé dans le bain. Exclu de l’Afp, l’ex numero 2 du parti progressiste a décidé de voler de ses propres ailes en créant sa propre formation le Grand Parti.
Déclinant ses ambitions, l’ex ministre du Commerce souligne qu’il a institué un parti politique composé d’hommes et de femmes fédérés autour d’un idéal de démocratie. Ce qui n’ a rien à avoir avec les partis traditionnels qui existaient jusque là où il n’y a qu’un seul patron qui dirige et tous les autres suivent comme des béni oui oui.
«Dans les partis politiques au Sénégal, en général il y a très peu de démocratie. Et pour la seule et simple raison que quand vous créez un parti, c’est vous qui le créez, c’est vous qui le dirigez. Et en général, vous le dirigez jusqu’à votre mort. Ça pose des problèmes. Ça pose des problèmes parce que d’abord en général ces anciens-là veulent conserver le pouvoir pour des raisons inavouées et cela est inadmissible. Je pense qu’il y a une génération qui est déjà dépassée. Elle doit tourner la page et permettre à la nouvelle génération de pouvoir continuer le flambeau. Et c’est la raison pour laquelle la nouvelle génération doit les pousser bien évidemment, à partir à la retraite politique», a dit Gackou dans les colonnes de RFI.