Alors que depuis des années, on parle de professionnalisation et d’assainissement de la presse sénégalaise, à travers notamment le très attendu nouveau code qui régira le métier, nombreuses sont les critiques faites par des journalistes et enseignants dans les écoles de formation qui tirent sur la sonnette d’alarme concernant l’acceptation des perdiems par les jeunes reporters des rédactions.
Pour cerner les contours de cette vieille pratique, des spécialistes de la question se sont retrouvé ce mercredi à la maison de la presse sur le thème : Perdiems et/ou frais de transport : corruption institutionnalisée dans la presse ».
Plusieurs constats, déjà : « Il faut prêter une certaine attention à cette pratique. La précarité ne peut à elle seule justifier cela » souligne Cheikh Tidiane Fall, ancien Rédacteur en Chef au quotidien national Le Soleil. « Il faut mettre les reporters dans les meilleures conditions de travail et leur éviter de faire la queue. Cela les rend méprisable partout ils vont en reportage », ajoute-t-il.
