Suite aux contestations des 15 centrales syndicales qui n’ont pas bénéficié de subvention syndicale, le ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, a publié un communiqué pour justifier le choix porté sur quatre centrales syndicales. Il précise que ce choix a été fait, suite aux élections de représentativité des centrales syndicales qui a démontré la notoriété de la Cnts la Cnts-Fc, la Csa et l’Unsas.
«Le ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions veut mettre fin à la polémique autour de l’allocation de la subvention destinée aux centrales syndicales. Le ministère précise que le choix des quatre centrales s’est fait sur la base de la représentativité. « Il fait suite à la décision consensuelle prise par les secrétaires généraux à savoir Mody Guiro (Cnts), Mademba Sock (Unsas), Mamadou Diouf (Csa), Cheikh Diop (Cnts/FC) et Sidya Ndiaye (Fgts/B) à l’occasion d’une réunion spéciale convoquée, à cet effet, par le Premier ministre, le 29 mai 2013, à la Primature et qui a fixé ainsi qu’il suit la listes des centrales syndicales représentatives en se basant sur la règle de la plus forte moyenne, règle en cours pour les élections des délégués du personnel. Ainsi, la Cnts avait obtenu 39,6 % des suffrages exprimés, l’Unsas 22,41 %, la Csa 14,12 % et la Cnts/Fc 7,43% », lit-on dans le communiqué qui informe que c’est cette décision consensuelle qui a permis de mettre en place, en 2013, les organes délibérants de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale et qui n’a pas été contestée, mais utilisée pour demander aux centrales syndicales représentatives de faire une proposition consensuelle de répartition de la subvention de 300 000 000 Fcfa».
Le ministère souligne dans le document que cette subvention a été allouée aux centrales pour éviter de favoriser davantage l’émiettement des syndicats. « Si la subvention devait être mécaniquement répartie entre toutes les centrales syndicales existantes, sans respect de la représentativité, on assisterait, dès le lendemain, à la création d’une multitude de centrales syndicales pour capter ces financements encourageant ainsi l’émiettement syndical. Il s’y ajoute que ce serait une violation flagrante des dispositions de l’article 8 du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique qui précise que cette subvention ne doit être attribuée qu’aux centrales syndicales représentatives, liste arrêtée de manière consensuelle depuis le 29 mai 2013 sous la présidence du Premier ministre et en présence des secrétaires généraux des centrales syndicales. Pour rappel, la Cnts a reçu 115.315.301CFA, l’Unsas 78.268.517CFA, la Csa 60.412.829 CFA et la Cnts/FC 46.003.353CFA.
Sanlimitesn.com
Sekou Dianko DIATTA (IGfm)