Désormais, l’usage du tabac est interdit dans les lieux publics et la vente aux mineurs est prohibée, de même que la vente de cigarettes à 200 mètres des établissements scolaires. La loi prévoit aussi l’interdiction de toute publicité directe ou indirecte pour le tabac. Autrement dit celui qui fume dans lieu public est passible de poursuites devant les juridictions sénégalaises.
En effet, la loi anti-tabac qui date de 2014 et dont les décrets ont été signés par le Président Macky Sall à la fin du mois de juillet soit plus de deux ans après le passage de la loi à l’Assemblée nationale, entre enfin en application. Ainsi après une longue lutte pour obtenir cette mesure destinée à protéger les non-fumeurs la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) dirigée par le Pr Abdou Aziz Kassé a obtenu gain de cause.
En effet, la loi anti-tabac qui date de 2014 et dont les décrets ont été signés par le Président Macky Sall à la fin du mois de juillet soit plus de deux ans après le passage de la loi à l’Assemblée nationale, entre enfin en application. Ainsi après une longue lutte pour obtenir cette mesure destinée à protéger les non-fumeurs la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) dirigée par le Pr Abdou Aziz Kassé a obtenu gain de cause.
Le texte fixe ainsi aux industriels du tabac un délai de six mois pour se conformer à la loi. Ils doivent notamment ajouter à leur paquet de cigarettes des messages d’avertissement. Les gérants d’établissements comme les restaurants ou les hôtels disposent eux d’un délai de neuf mois pour interdire la cigarette dans leurs locaux ou pour aménager des espaces fumoirs.
La loi exige également le respect de la non-ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques nationales de santé. Elle interdit également aux employés de l’industrie du tabac de faire partie d’un groupe qui élabore ou applique des mesures de lutte anti-tabac ou de santé publique.