Balla Gaye 2 Quel est le combat qui vous a le plus marqué ?

balla modou yekini

Le 2 janvier 2005 contre Samba Laobé, Balla Gaye 2 nouait pour la première fois son nguimb. Onze années après, le Lion de Guédiawaye revient sur sa carrière. Il évoque dans ce second jet ses péripéties dans l’arène. L’ancien Roi des arènes soutient que durant toute sa carrière, on ne lui a jamais tendu la perche. Entretien

Cette année, vous avez fêté vos onze ans dans l’arène. Quel bilan en tirez-vous ? 

J’en remercie le Bon Dieu. J’ai bien démarré et ma carrière n’est pas encore terminée. Durant ces onze années, j’ai gagné beaucoup de choses et jusqu’à présent tout va bien.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

J’ai battu des lutteurs qu’on ne me pensait pas capable de vaincre ?

Quel est le combat qui vous a le plus marqué ?

Tous mes combats m’ont rendu heureux et fier.

En disputant votre premier combat contre Samba Laobé, pensiez-vous pouvoir réaliser tout cela ? 

Oui, je le pensais. C’est en quelques secondes que je l’ai vaincu et j’ai demandé que l’on me mette aux prises avec des lutteurs de ma trempe. J’étais jeune et en disant cela, d’aucun se disaient que j’étais prétentieux mais je savais que je pouvais aller loin. Je savais que j’étais capable de réaliser mon rêve.

Avant d’intégrer l’arène, êtes-vous passé par les mbappat ?

Oui. J’ai fait les mbappat à maintes reprises. Max Mbargane, Birahim Ndiaye, Mbaye Guèye et Boy Bambara me connaissent. J’ai fréquenté les mbappat de Guédiawaye et ses environs. J’ai croisé Tapha Tine car nous sommes tous de la même génération.

Avez-vous une fois croisé ModouLô ?

Non jamais. On se voyait mais on ne s’est jamais croisé.

Combien avez-vous perçu pour votre premier combat ?

40.000FCFA.

Qu’avez-vous fait de cet argent ?

Je ne pense pas avoir dépensé cet argent. J’ai juste acheté à manger et le reste je l’ai distribué à mes parents. Je ne me souviens pas en avoir donné à un marabout pour solliciter des prières.

Après Samba Laobé, vous êtes resté sur une série de victoires qui vous a permis de croiser Papa Sow…

À chaque combat, je battais mes adversaires en quelques secondes. C’est après que j’ai affronté Papa Sow pour un combat de déclassement et je l’ai mis KO. Par la suite, j’ai affronté Mame Goor Diouf pour mon premier grand combat et j’avais perçu 300.000 FCFA. Ensuite j’ai croisé Saloum-Saloum pour un cachet de 800.000 FCFA, puis Bathie Séras et Issa Pouye qui m’a vaincu pour la première fois.

Comment avez-vous vécu cette première défaite ?

C’était difficile car je venais de vivre une situation qui m’était inconnue. J’étais tourmenté, je ne dormais pas, je ne mangeais pas bien. Mais je me suis remis à l’entraînement et j’ai retrouvé ma lancée.

Contre Bathie Séras, pour votre dernier combat à Iba Mar Diop, à midi le stade était déjà plein… 

Effectivement, le stade était plein à midi et ce fût un bon combat. Nous avons fini à 18h et c’était très rapide.

Puis à Demba Diop, où vous avez croisé Boy Sèye, qui vous avait tendu la perche ?

Non Boy Sèye ne m’avait pas tendu la perche. En ce moment, c’était un combat logique. Je le dis souvent et je le répète durant ma carrière, on ne m’a jamais tendu la perche. Ce n’est parce que mon père était un lutteur que l’on m’a tendu la perche ou que j’en suis arrivé là. Boy Sèye était dans une dynamique et avait battu ses pairs. J’en ai fait autant et j’ai battu tous les lutteurs qu’il a vaincus. C’est ce qui a fait qu’on devait se croiser mais il ne m’a pas donné de chance. J’ai pris ce combat en 27 jours, ce qui montre que c’était logique. Nul ne m’a donné une chance durant toute ma carrière. J’avais l’habitude de dire boteudjébountou bi ma yeggdiéguiwala ma feukh ardoise bi déme.

Vous avez ensuite intégré le CLAF. Est-ce que cela vous a marqué ?

J’avais croisé des lutteurs plus expérimenté mais pas plus techniques. J’ai décroché des combats et j’en ai profité pour prendre ma revanche sur Issa Pouye.

SUNULAMB

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