Tous les tailleurs du Sénégal rêvent de voir Lamine Samba porter leurs tenues. Il y en a qui ne regardent l’émission que pour voir ce que j’ai porté. Ce n’est que mon port vestimentaire qui les intéresse. Je considère « djonganté », comme une émission artistique. Je ne boxe pas dans la même catégorie que certains. « Ma lén dakk Sagnsé ». Quand je présente mon émission, je me contente juste de citer le nom de mon tailleur et ensuite, j’en viens à l’essentiel, c’est-à-dire parler de lutte pur et dure. Et dans le lot, il y’a des gens mal intentionnées. Cela ne me d&range pas, je ne les calcul pas. J’en ressors grandi. J’incarne une nouvelle une nouvelle mode dans la présentation. Mes propos dopent les lutteurs, car je ne traite que les faits, rien que les faits, Le journaliste évite les commentaires.
Je rends grâce à Dieu, je ne suis pas ministre, je ne suis pas mécanicien, je ne suis pas menuisier, je ne suis pas maçons, je suis un « wakhkat » (un maître de parole). Si je devais choisir entre mes jambes et ma langue, je choisirai cette dernière, Ma voix est mon métier, elle me permet d’entretenir convenablement ma famille, d’aider mes prochains. Je dois à ma langue d’en être arrivé là et je n’envie personne. Je conduis une belle voiture, je ne fais pas pitié.
Sanslimites
Source : l’obs