“Cela fait toujours plaisir de gagner un combat. Mon adversaire était venu pour la victoire, de même que moi. Maintenant, on ne peut que remercier le Bon Dieu. De toute façon, avec le travail que nous avions fait, on était presque sûr de la victoire“, confie Modou Lô, dans un entretien avec Walf Quotidien. Le lutteur des Parcelles Assainies n’a pas manqué de remercier le travail de titan qu’a battu son staff, au niveau mystique comme sportif. Il avoue ainsi, qu’il aurait préparé ce combat, différemment des autres.
“Nous avons un nouveau coach du nom d’Alioune Dione. Ce dernier est un grand frère pour nous. C’est un technicien en lutte Gréco-romaine et en lutte libre“, confie t-il. Chantant ainsi les louanges de ce dernier qu’il qualifie de meilleur entraîneur Africain. Et d’ajouter: “Avec lui, on a effectué un travail extraordinaire. C’est la raison pour laquelle on était sûr de gagner ce combat.”
Sur sa stratégie adoptée lors du combat contre Gris, il avoue que ce n’était pas un conseil. “C’est moi qui ai opté de lutter de la sorte. Parce que je pense avoir atteint un niveau où je dois utiliser mon intelligence dans certaines situations. Ensuite, avec tous ce qui s’est passé avant le combat, avec les déclarations de Gris Bordeaux, il me revenait forcément de prendre mes propres initiatives“, précise Modou Lô.
Selon le chef de fil de Rock Energie, Gris a voulu se lancer dans un jeu qu’il maîtrisait mieux que lui. Lors des “face to face”, la plupart des lutteurs font tout le contraire de ce qu’ils affirment, le jour du combat. Prenant l’exemple de Gris, “Kharagne” de confesser: “Si ma mémoire est bonne, Gris Bordeaux avait dit que dès le coup de sifflet de l’arbitre, il me fera mordre la poussière, en me rouant de coups. Je savais que tout ça c’était une manière de me piéger. Devant les micros et caméras, on peut dire des choses sans aucune conviction.” C’était le cas de Gris confie-t-il.