Au sein du campus social s’érige désormais un monument à la mémoire de l’étudiant Bassirou Faye qui a perdu la vie lors de violents affrontements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) entre étudiants et forces de l’ordre le 14 août 2014. C’est dans la journée du 28 juillet 2016 près de deux ans après sa disparition que parents, amis et étudiants se sont retrouvés en face du lieu du drame au niveau du pavillon D pour procéder à l’inauguration de l’édifice. Pour l’occasion, un récital de coran a été organisé et des prières ont été formulées pour le repos de l’âme du défunt.
D’une hauteur de plus de 1,50 m, le monument est fait de deux dalles superposées qui supportent la stèle de couleur noire qui est couverte sur une grande partie de sa surface par des écritures relatant le parcours de Bassirou Faye et sur un coin par sa photo.
Le frère du disparu et représentant de la famille, M. Sombel Faye s’est exprimé au sujet de l’édifice qu’il considère à la fois comme une bonne initiative et un moyen de conserver dans la mémoire collective des étudiants et de la nation un événement qui ne doit plus se reproduire : «Ce monument est une bonne chose et nous en sommes fiers. Ce type d’édifice permet d’immortaliser la personne disparue. Le fait de construire le monument au sein du campus social constitue une manière de dénoncer l’absurdité des choses qui se sont produites dans ce temple du savoir. Nous nous sommes battus pour que ce monument soit ici parce qu’il faut que l’on sache que les étudiants ne vont pas à l’université pour qu’on les tue mais plutôt pour acquérir des connaissances et servir leur pays ».
Il est également revenu sur toutes les personnes et structures qui ont contribué à l’érection de ce monument « c’est en collaboration avec le directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) et l’Amicale des étudiants originaires de la région de Diourbel (où habitait Bassirou Faye). Amnesty International a aussi beaucoup fait pour la réalisation de cet édifice ».
Hasard du destin ou signe d’une université qui reste confrontée aux démons de la violence, le monument à la mémoire de Bassirou Faye se dresse à quelques mètres de celui qui est dédié à l’étudiant Balla Gaye mort dans les mêmes circonstances en 2001.
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