Inédit, ce singulier braquage perpétré, en plein jour, dans la cité religieuse de Touba. Armé d’un pistolet, le casseur, étudiant régulièrement inscrit dans une université de la place s’est attaqué à une agence de transfert d’argent « wari ».
L’auteur, la vingtaine, plus tard identifié sous le nom de M. Gaye, avait visiblement peaufinée et bien mûri son opération. Ainsi, muni d’un pistolet discrètement dissimulé dans ses habits, Gaye s’invite dans l’agence « wari » et tombent sur deux dames qui en assure la gérance. Une aubaine dont il profitera, en dégainant son arme, tenant en respect ses hôtes. Comme dans un film hollywoodien, il leur donne l’ordre de vider la caisse qui comptait 3 millions de nos francs. Sous la menace de l’arme à feu, elles obtempèrent et s’exécutent à la lettre. Son forfait réussi, Gaye les enferme à l’intérieur et vide les lieux. Libérées, les deux dames saisissent la police locale d’une plainte. Le commissaire met en branle ses éléments de la brigade de recherches qui, après recoupements et exploitation du portrait-robot du mis en cause, parviennent à le localiser et l’alpaguent au quartier Oumouk Khoura. Fouillé, il sera délesté de 2,7 millions de FCfa et du pistolet en question.
Entendu, Gaye a battu sa coulpe. Il y a moins d’une semaine, braqué une autre agence « wari ». L’étudiant braqueur avit empoché 1,7 millions de FCfa.
L’Obs
