Rapport de la Cour des Comptes 2014 : C’est le Plan Sénégal Détergent ou quand Cheikh Amar, Pape Aly Guèye et Ndiègne Fall battent le record des malversations !!!

Rapport de la Cour des Comptes 2014 : C’est le Plan Sénégal Détergent ou quand Cheikh Amar, Pape Aly Guèye et Ndiègne Fall battent le record des malversations !!!

C’est ce qu’on appelle dans le langage journalistique un « marronnier ». Il nous revient chaque année à date fixe avec un contenu invariable, entendu et attendu. Comme si les étourderies, les manquements éthiques et ce qu’il convient parfois de nommer tout de même des malversations, qui étaient pointés d’une année à l’autre ne faisaient l’objet d’aucune correction, voire pour certains, d’aucune sanction pénale à valeur dissuasive pour d’éventuels distraits.
Ce rapport de la Cour des Comptes 2014, outre son côté rébarbatif pour le profane, contient ses outrances et ses excès dans les libertés prises par certains dirigeants avec les règles de l’orthodoxie en ce qui concerne « la gestion vertueuse » tant vantée ou du moins souhaitée par les nouvelles autorités. Toutes choses qui avaient contribué au dégoût des années libérales et à l’avènement de la deuxième alternance.
Ce rapport 2014 est choquant. De par son côté « ritournelle », avec les mêmes causes et surtout la permanence dans les manquements provenant des mêmes personnalités et « happy few » de notre République, qui d’année en année nous démontrent qu’ils savent ce que festoyer veut dire.
Aucune sanction, administrative ou pénale ne les met hors jeu, bien au contraire. Le tout sous les yeux d’une opinion publique dépitée devant autant de liberté. 
Ce rapport 2014 est sidérant. Parce que des personnes qui avaient dangereusement flirté avec des inculpations en 2012, se retrouvent encore épinglées par les agents de la Cour des Comptes. La rubrique consacrée à la Caisse de Dépôts et Consignations laisse le lecteur pantois. 
Ainsi, Cheikh Amar qui n’a pas encore expliqué ce qu’il a fait des sous de l’ARTP, dont le siège n’est toujours pas réceptionné, a réussi à se glisser dans les bonnes grâces du nouveau pouvoir, après ce qu’il aura juste vécu comme un simple froncement de sourcils. 
Quant à Pape Aly Guèye de Myna Productions, après être passé devant Rebeuss, le voilà qui truste marchés sur marchés, et Ndiègne Fall, pour ce qui le concerne, a su émerveiller les nouvelles autorités avec un feu d’artifice le 31 décembre 2012, les étourdissant au point d’en oublier la reddition des comptes du Fesman.
Ce rapport 2014 de la Cour des Comptes est navrant. Il consacre une impunité de fait, qui a des allures de complicité, et il dessine à l’envi un tableau cocasse d’association de malfaiteurs.
Il ne s’agit plus de blanchir des hommes aux mains sales. On les rend transparents. C’est le Plan Sénégal détergent, et vogue notre galère!
Dakaractu se chargera tout de même de passer en revue ces malversations à l’échelle industrielle menées par le biais de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). 
 

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