Outre la touche de l’Etat contre les pratiques de maltraitance et d’autres abus sexuels, le secrétaire général de l’Obg Eden recommande d’autre moyens de lutte contre le phénomène de société, notamment, la sensibilisation de la population, la formation et l’encadrement des enfants. Mais également la formation des encadreurs et la mise en place des réseaux organisés afin de permettre à l’enfant de retrouver son terrain naturel de prédilection, c’est-à-dire, l’école, les daaras. D’où la pertinence de l’implication et de l’assistance de l’Etat dans le combat.
Même si M. Diagne dit être incapable de donner des statistiques sur l’ampleur des pratiques de maltraitance physique, morale et psychologique des enfants, il ajoute que le recrutement d’une éducatrice par l’Ong Edden a permis de recenser plus de 15 cas de viol d’enfant en l’espace de deux mois dans la banlieue Dakaroise. « Ce qui montre que la situation de la protection et de la promotion des droits de l’enfant est alarmante », indique-t-il.