A la veille du référendum la Maison du Parti socialiste avait fait négativement l’actualité : Son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, qui y avait appelé les responsables en conclave s’y verra séquestré et ses proches lapidés et hués. Les agressés déposèrent, surtout que les auteurs de ces actes barbares avaient fait tomber leurs masques, en ordonnant malgré le mot d’ordre du parti au référendum de mars dernier de voter « Non ». A leur tête il y avait le maire de Dakar Khalifa Sall, qui sera même battu dans son bureau de vote. Depuis, son aura a dégringolé et il rase les murs. Maintenant, Khalifa devra se préparer à faire face à la Justice. Car, les éléments la Dic, qui instruit la plainte déposée par le Parti socialiste contre les auteurs d’actes de saccage et de vandalisme dans leur siège de Colobane, se dirigent tout droit vers lui : son fils, son neveu et ses chauffeurs sont convoqués par les limiers. Des interpellations qui renseignent sur la personnalité du maire de Dakar : Khalifa Sall ne peut qu’avancer masquer ; quitte à utiliser et tremper ceux avec lesquels il est lié par le sang, à plus forte raison que ceux qui sont sous ses ordres. Ainsi, les socialistes étant décidés d’aller jusqu’au bout autant que la Dic, le maire affairiste pourrait bien se voir retenu dans les liens de détention les prochains jours ; surtout que ses quolibets n’épargnaient ni les autorités étatiques, ni les journalistes. Sentant la tempête venir, il s’est abrité derrière le mois de Ramadan, pour aller faire son « Umra » avec l’argent du contribuable dakarois. Mais les limiers l’attendent de pied ferme et profiteront de son absence pour mieux le confondre.
