Avant même d’avoir vu son père essayer de conquérir un nouveau mandat en août 2016, la fille aînée d’Ali Bongo, rêve déjà de la présidentielle suivante. Elle se voit même peut-être première femme présidente du Gabon.
Malika Dossou Bongo Ondimba s’y voit peut-être déjà. La fille aînée d’Ali Bongo Ondimba a publié samedi 18 juin un post Facebook dans lequel elle affiche ses ambitions politiques. « Je suis maire depuis deux ans déjà et je ne compte pas m’arrêter (…) car j’ai des ambitions énormes pour le Gabon », écrit-elle. Et d’ajouter : « Pourquoi pas une femme présidente de la République du Gabon en 2022 ? Tout sera possible. »
Certes, la présidentielle gabonaise devrait plutôt avoir lieu en 2023, puisque le mandat présidentiel est un septennat et que le prochain scrutin a lieu en août. Mais cela n’empêche pas la jeune trentenaire d’afficher ses ambitions. Connue pour avoir relancé le concours de Miss Gabon, fondatrice de « Défis de femmes », qui vient en aide aux mères et aux familles en difficulté, elle est, depuis les municipales de 2013, maire adjoint du deuxième arrondissement de commune d’Akanda pour le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
Issue du mariage, au début des années 1980, d’Ali Bongo Ondimba avec la Franco-Gabonaise Annick Aubierge Lafitte Mouvagha, Malika Dossou Bongo Ondimba a été scolarisée aux États-Unis, à Los Angeles, puis en France, où elle a étudié les relations internationales à l’université de La Sorbonne à Paris. Elle a ensuite intégré l’Unesco puis l’ONU, à Genève avant de rentrer au Gabon en 2009. D’un naturel discret, elle a épousé un an plus tard Steve Dossou, le fils de Samuel Dossou, patron de Petrolin Group et ex-conseiller spécial d’Omar Bongo Ondimba.