Ethiopie: plus de 400 morts dans la répression des manifestations des Oromos

4951326_6_6dd1_manifestation-apres-la-mort-de-dinka-chala-un_0abc4d1a49403f62dab11ce7d56bbe9c-768x512Les manifestations antigouvernementales déclenchées en novembre 2015 dans la région de l’Oromia ont fait plus de 400 morts, selon un rapport publié jeudi par l’organisation Human Rights Watch (HRW).

L’organisation de défense des droits de l’homme accuse le gouvernement d’avoir mené une « répression brutale » contre des manifestants « généralement pacifiques » et assure avoir documenté l’usage répété par les forces de sécurité éthiopiennes de tirs à balles réelles.

L’organisation de défense des droits de l’Homme affirme avoir identifié par leurs noms plus de 300 personnes tuées, pour la plupart des étudiants.

« Les forces de sécurité éthiopiennes ont tiré et tué des centaines d’étudiants, de fermiers et de manifestants pacifiques avec un dédain complet pour la vie humaine », a commenté Leslie Lefkow, directrice adjointe Afrique chez Human Rights Watch.

Ce chiffre est vivement contesté par le gouvernement éthiopien. Pour les autorités, le bilan officiel de ces manifestations est de 173 morts, dont 28 policiers et officiels. « Dans l’ensemble, les forces de sécurité se sont comportées de manière très professionnelle et très responsable, mais il y a toujours quelques brebis galeuses », a réagi le porte-parole du gouvernement éthiopien, Getachew Reda.

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