Les auteurs d’agressions sexuelles contre des enfants pourront désormais encourir en Indonésie la peine de mort et la castration chimique en plus de l’obligation de porter une puce électronique après leur libération.
Le président indonésien, Joko Widodo, a approuvé de nouvelles mesures radicales pour punir ceux qui agressent les enfants sexuellement. Ils risquent désormais la peine de mort, la castration chimique et seront contraints de porter une puce électronique.
«Ce règlement vise à surmonter la crise provoquée par la violence sexuelle contre les enfants. Les crimes sexuels contre les enfants sont des crimes extraordinaires parce qu’ils menacent la vie des enfants», a déclaré le président indonésien Joko Widodo, justifiant la mise en œuvre de ces nouvelles mesures.
Joko Widodo n’a pas pour autant précisé comment les dispositifs de surveillance seraient installés sur les personnes reconnues coupable des tels crimes. Certains médias locaux ont avancé de leur côté que les puces électroniques pourraient être implantées dans la jambe des coupables au terme de leur peine de prison.
Le décret présidentiel entre en vigueur immédiatement, mais le parlement du pays conserve les moyens de l’invalider par la suite. Jusqu’à présent, le viol, d’une femme ou d’un mineur, était puni d’une peine maximale de 15 ans de réclusion.
Cette évolution de la législation indonésienne a été provoquée par le meurtre d’une fille de 14 ans, sauvagement violée par un groupe d’hommes ivres à Sumatra en avril dernier. Elle rentrait de l’école lorsqu’elle a été attaquée. Sept adolescents âgés de 16 et 17 ans ont été arrêtés pour ce crime.