« Nous ne sommes pas venus le 28 parce que c’était des problèmes de modalités et de formes. Aujourd’hui, c’est la plateforme de l’opposition qui doit être abordée. Ce sont les exigences pour un processus électoral crédible et fiable. Et dans ce cas là, nous sommes obligés d’être là pour en discuter même si nous avons beaucoup de réserves sur la manière dont les choses se passent. Je précise qu’on ne parle pas de démission du ministre de l’Intérieur qui est nommé par le président de la République. Ce que nous disons est clair : celui en poste ne doit pas organiser des élections. L’expérience que nous avons vécue avec lui montre qu’il ne peut pas être équidistant, ni prendre de la hauteur par rapport à son appartenance politique qui est l’Apr. Il est même maire d’une commune. Nous avons fait un livre blanc que nous allons publier sur tous les manquements que nous avons notés lors du dernier référendum. Il n’a pas réussi à organiser des élections non contestables. Nous continuons de dire qu’il faut une autorité indépendante pour organiser des élections transparentes. Le processus électoral est vital dans tout pays démocratique, il est la procédure de dévolution du pouvoir. Si cette procédure n’est pas fiable, si les acteurs n’ont pas confiance, le pays ne peut pas être stable et avoir la paix civile ».