Lamine Diack a fêté hier, mardi 7 juin, ses 83 ans. Mais pour la première fois, l’ancien président de l’IAAF, a fêté son anniversaire dans une prison à ciel ouvert. Puisqu’interdit de sortir du territoire français par la justice française, depuis le mois de novembre 2015.
Depuis plus de sept mois, l’ancien ministre des Sports, de la CAA, reste confiné chez son fils à Paris. Son passeport est confisqué tel un vulgaire délinquant poursuivi par la clameur publique. C’est comme qui dirait que tant que son fils (Massata) ne se rendra à Paris, lui, le père restera, en otage !
Pendant ce temps, la France chante son Michel Platini pourtant reconnu coupable dans l’affaire de Fifagate. Décision confirmée par le TAS. Mais, il n’a jamais été interdit de se pavaner dans les rues et ruelles européennes.
Mieux, Manuel Valls lui avait exprimé, son soutien en ces termes plus qu’élogieux : « Nous avons la chance d’avoir Michel Platini, qui a été un grand sportif, qui est un grand dirigeant sportif à la tête de l’UEFA, et moi, je lui fais entièrement confiance ».
Le président Hollande fera mieux. Puisque selon le JDD, il avait appelé personnellement l’ancien numéro 10 de l’équipe de France pour lui faire part de son soutien.
Au Sénégal aussi, Lamine Diack est plus qu’une icône. Qu’on le veuille ou non. Mais là, on a comme l’impression que la justice n’est pas égale pour tous.