‘Maggi’, ‘mami’ ‘tem-tem’, ‘jongué’, autant de publicités de bouillons qui envahissement nos écrans. Mais, ces produits très prisés par nos femmes, sont nocifs pour la santé. Et malgré qu’elles en soit conscientes, les femmes sénégalaises ne peuvent s’en passer.
Malgré le veto de certains chefs de famille conscients du danger que représentent les bouillons, les femmes sénégalaises, adeptes de ces produits, ne peuvent s’en passer. Et pourtant, des scientifiques ont déjà alerté sur les dégâts que peuvent causer les bouillons. Le glutamate de potassium qu’ils contiennent est source de graves maladies telles que les AVC.
Déterminées plus que jamais à rendre le goût de leurs plats meilleurs, ces femmes sont prêtes à franchir les limites de l’extrême. Ce père de famille, interrogé par le journal La Tribune, préconise la réglementation du marché des aliments et des condiments. Et reconnait qu’on peut préparer un bon repas bien fumant, bien garni et bien nourrissant sans que les bouillons, qu’il juge toxiques et chimiques, hantent nos repas.
Les avis sont partagés sur les effets nocifs de ce produits prisés par les femmes. Selon un autre père de famille, le glutamate bloque la circulation sanguine et rend sexuellement impuissant, se basant sur ses propres recherches. Il confie que ces bouillons sont généralement utilisés pour la castration des animaux domestiques. “L’interdiction de la commercialisation du bouillon devrait être un impératif“, car “pire que la drogue, c’est un poison“, conclu-t-il.
De son côté, cette femme, environ la soixantaine sonnante, prône le retour au passé culinaire, au temps où les bouillons n’existaient pas au Sénégal. Elle se dit écœurée lorsqu’elle voit une femme dire qu’elle ne peut se passer de bouillons.