Comment sont-ils informés de l’existence de démolitions de constructions, d’habitas? En tout cas, leur présence est de plus en plus importante autour de ces bâtiment en ruine qui présentent de nombreux dangers. Ces photos illustrent l’insouciance, et l’inconscience de ces jeunes qui ne sont motivés que par l’appât du gain. Ces mômes, à l’âge d’aller à l’école, ne font que chercher du fer dans ces ruines pour le revendre.
Pourtant, cette activité les expose à de multiples dangers (maladies pulmonaires, de la peau, entre autres). En général, ils ont tous été rejetés par le système scolaire sans qu’ils puissent acquérir l’ensemble des rudiments nécessaires au cycle primaire.
Et brusquement, ils se retrouvent dans la rue, sans aucune protection, exploités tous azimuts…Ce que condamne la Charte africaine des droits et du Bien-être de l’enfant en son article 15 et l’article 32 de la Convention sur les droits de l’enfant qui affirme que l’enfant ne peut accomplir des travaux dangereux ou nuisant à sa santé, à son éducation et à son développement.
Et lors des démolitions des habitations de Camberène, samedi dernier, pour le prolongement de la Vdn, outre la présence des autorités administratives et policières, les mômes venus en masse, guettaient l’arrêt des engins destructeurs pour faire leur forfait…Et exercer leu jeu favori mais très dangereux.
