Les acteurs du film « pornographique » ont fait face au juge du Tribunal de Louga hier. La séance a été une occasion pour le professeur d’Anglais Pape Gallo Diop de revenir sur les moindres détails du film.
Le professeur avait utilisé son ordinateur pour filmer les ébats avec ses partenaires. Les films ont été sauvegardés sur un support clé Usb et un disque dur. Quelques temps après, il est victime d’un vol. C’est par la suite que le disque dur et la clé Usb sont tombés dans les mains des larrons qui ont probablement mis en ligne les images obscènes.
Une autre thèse avancée, explique que le formateur au Centre de formation technique féminin de Kébémer aurait remis la machine à un collègue pour une réinstallation. Ce dernier entendu par la police, a nié toute implication dans la diffusion des vidéos.
Les maîtres chanteurs ne sont personnes d’autres que Lambert Boissy et Cheikh Thiam. Après avoir visionné les vidéos, le dernier a appelé F.K pour lui réclamer la somme de 30.000f, faute de quoi, les vidéos seraient sur la toile. Informé, le professeur verse 20.000f au duo pour étouffer l’affaire. Mais un troisième larron est entré dans la danse. Le propriétaire de « Kébémer Khew Khew » fait chanter l’une des nymphes du professeur. Il l’invite à une partie de jambe ne l’air en contre partie de son silence. Le rendez est pris pour une rencontre de l’Espace Jeune de Kébémer. Mais, informé de la présence de la police sur les lieux, il s’y rendra plus.
L’enquête a permis de mettre aux arrêts le duo maître-chanteur en même temps que l’acteur principal. Les victimes ont été relâchées après audition.
Devant la barre, chacun y va de ses arguments. Cheikh Thiam qui réclamait 30.000f à F.K., argue que celle-là lui devait cette somme depuis longtemps. Lambert Boissy dit avoir persuadé son ami de ne pas exercer le chantage sur la victime. Quant au professeur, il confie qu’il n’avait aucune idée de filmer ses ébats.
Mais le parquet a requis 5 ans de prison ferme contre Lambert Boissy qui a remis les vidéos à son ami, et 3 ans contre ce dernier et l’auteur. L’affaire est mise en délibéré le 25 mai prochain, selon L’Observateur.
