La sortie de Mame NGor dans les colonnes du site Dakarposte n’est pas du gout de son partenaire d’affaires Sakhir Kébé. Réagissant aux accusations du chanteur qui l’accuse à travers la presse de l’avoir floué, le célèbre homme d’affaires estime attendre avec sérénité la plainte annoncée et explique, documents à l’appui, les accords qu’il a eu avec Mame NGor pour la gérance du cadre. Selon Sakhir Kébé, le contra d’un an signé le 29 Aout 2015 expire à la même date cette année et qu’il a pris sur lui, la décision de ne pas reconduire le contrat pour le comportement de son partenaire d’Affaires Mame NGor dans la gestion du personnel. Estimant avoir aidé au mieux son ami, Sakhir explique que le chanteur avait versé 5 millions au début, ce qui représentait non pas une caution, comme convenu, mais le loyer des 5 premiers mois, à raison d’un million le mois. Avant de préciser comme noté dans le contrat que la location mensuelle été estimée à 1500 000 F cfa. Donc, sur les précisions de Sakhir Kébé, c’est en février que l’avance a fondu et depuis lors, il reçoit régulièrement son loyer et Mame Ngor ne lui doit rien. Par contre, s’il a décidé de rompre le contrat, c’est que Mame Ngor a durant sa gestion, expulsé tous les employés qu’il aidait à tirer le diable par la queue. D’ailleurs, c’est le dernier employé qui a alerté son attention en menaçant de partir si lui le propriétaire ne rappelait pas à l’ordre le gérant. C’est sur ces entrefaites que les deux partenaires se sont rencontrés sans vider le sujet, tout juste Sakhir avouera avoir été traité de tous les noms par Mame NGor qui veut que le contrat soit reconduit par la force. D’ailleurs, Sakhir Kébé se dit surpris d’entendre Mame Ngor parlait d’une plainte qu’il attend de pied ferme. En tout cas, il persiste et signe, « je ne renouvèlerai pas son contrat, il va quitter à l’expiration du délai ». Dans le contrat de location dont nous détenons copie, entre la société 11 th avenue Diamond Sarl représenté par Mamadou Sakhir Kébé et les preneurs Maguette Ndioume Mboup (Mame NGor) et Madame Hawa Sow, les termes de l’accord sont limpides et à moins d’une diligence ou arrangement à l’amiable, tout porte à croire que le conflit n’est pas prêt à être vidé, d’autant plus que le domaine en question, objet de litiges auprès du tribunal, cache des mystères qui dépasse l’affaire de la gérance de Obled et met aux prises deux grosses pointures du milieu des affaires aux Almadies.
