L’ancien journaliste Souleymane Jules Diop, devenu Secrétaire d’Etat sous le Président Macky Sall, se fait très discret depuis que le Pudc lui a été confié. Mais c’était sans compter avec son passé de bavard agitateur, qui a fini par ressurgir à Touba. A l’époque exilé au Canada et opposé à Me Wade, qui était au Palais, il traitait les chefs religieux de tous les noms d’oiseaux, sans distinction aucune. Revenu auprès de l’actuel président de la République, Macky, Souleymane Jules Diop non satisfait de snober les marabouts, avait eu des mots assez déplacés, pour se faire pardonner. Des déclarations dont s’est souvenu un des fils du regretté Khalife général des Mourides, Serigne Bara Mbacké : Serigne Cheikhouna Mbacké, qui a rappelé à Souleymane Jules qu’il était et reste persona non grata dans la capitale du Mouridisme. Comme quoi, un politicien doit savoir plus que quiconque remuer sept fois sa langue dans sa bouche avant de la délier. Mais, ce guide religieux ne verrouille pas quand même toutes les portes, puisqu’exigeant à Jules de présenter seulement ses excuses à la communauté pour se faire oublier ; disons plutôt pardonner, puisque l’anonymat est la grande angoisse de tout politicien.