Au regard des grèves cycliques qui paralysent et hypothèquent gravement l’avenir du pays, il est urgent de rappeler aux adultes la convention des droits de l’Enfant. L’article 3 de la convention des droits de l’enfant parle de l’intérêt supérieur des enfants. En termes clairs, quelle que soit la justesse des revendications des enseignants, elle ne peut s’affranchir de l’intérêt supérieur des enfants. Or, dans cette flambée de grèves qui perdure, les intérêts de cette catégorie sociale sont laissés pour compte. Le Cercle des amis et défenseurs des enfants (Cade) est d’avis qu’il faut impérativement interroger la de l’ancien parlementaire docteur-psychologue Oumar Ndoye. Ce député avait si opportunément proposé que le quantum horaire des 900 heures de l’apprenant soit érigé en sanctuaire. Dans cette dynamique, les députés doivent voter une loi pour garantir l’effectivité des 900 heures à l’école. Ainsi, quelle que soit la durée des grèves, elle n’excèdera jamais la barre du quantum horaire érigé en loi. Ainsi, les grévistes sauront que désormais, il y a 900 heures à accomplir à tout prix. Autrement, l’Etat est obligé de sévir pour protéger les intérêts de l’enfant.
C’est à cette condition seulement qu’on peut sauver les enfants et l’école non pas seulement l’année