En prélude de la célébration de la Journée mondiale de l’Asthme, les experts de la santé ont réuni tous les acteurs, en particulier les « Badiéne Gox » pour davantage les sensibiliser sur la maladie méconnue et qui continue de faire des ravages. Le thème de cette année est : » Evitons les endroits mal aérés ! « . » Oui au suivi médical, Non à la négligence ! « .
“Célébrer est un verbe qui ne nous convient point. Car, dans le mental populaire, la célébration renvoie à des festivités. Nous sommes loin de nous réjouir quand on sait que l’Organisation de la santé dénombre 300 millions d’asthmatiques dans le monde et que 255 mille en meurent chaque année » a déclaré le Pr Yacine Dia de la Société sénégalaise de pneumologie. Selon l’experte en santé, plus de 80% de ces décès proviennent des pays en voie de développement où les conditions de vie ne sont pas des meilleures.
« Dans ces pays, l’urbanisation et les changements de mode de vie sont galopants. Cela crée des conditions d’extension et d’expansion exponentielles de cette maladie et rend la lutte est ardue » a-t-elle enseigné. Au Sénégal, informe Yacine Dia, beaucoup d’efforts ont été faits dans la prise en charge et le dépistage mais « bon nombre d’asthmatiques s’ignorent ».
Pour ce faire, suggère-t-elle, des journées comme celle-ci (Journée mondiale de l’asthme) doivent se multiplier dans le temps et dans l’espace afin de pouvoir passer le message suivant : « l’asthme ne guérit mais il se contrôle ». « Seul un contrôle acceptable et optimal permet d’éviter les complications liées à cette maladie » a conseillé le professeur.
Source: Lateranga.info