A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre ce mardi, la journée mondiale de la liberté de la presse. Une liberté qui se fête dans un contexte économique difficile pour les médias Sénégalais surtout la presse écrite concurrencée fortement par la presse en ligne qui pousse au Sénégal comme des champignons. En effet, face au développement fulgurant de l’internet et des moyens de communication, a presse écrite qui voit de plus en plus le marché publicitaire lui échappé se plonge d’avantage dans les difficultés. Ainsi, à l’exception près de quelqu’un bénéficiant d’une subvention où faisant parti d’un groupe puissant, tous les quotidiens du Sénégal sont déficitaires. Car au moment où les couts pour la production et de la distribution d’un produit déjà mis ne ligne par les sites ne cesse d’augmenter, les recettes elles connaissent une chute drastique. Ce qui a pour conséquence, la fermeture de plusieurs quotidiens lâchés par les annonceurs et les lecteurs. Ainsi, au cours de la dernière décennie les quotidiens tel que « Le Pays », « l’Office », « le Messager », «Le point du Jour », « Mise au Point », « Express News », «Il est Midi », « Le Taxi » « Thiey »… ont tous mis la clef sous le paillasson. Certains très célèbres dont nous tairons les noms qui continuent d’être régulièrement dans les kiosques croulent sous le poids des arriérés de salaires.
Et pourtant le presse Sénégalaise qui ne cesse d’effondrer est un l’un des baromètres qui ont valu au Sénégal le classement, l’année dernière, par l’ONG autrichienne dénommée « The democracy ranking association », 4e démocratie de l’Afrique et 64ème démocratie mondiale. Classé 71ème sur 180 en 2015, concernant la liberté de la presse, les médiats Sénégalais gagnent des points au niveau mondial au prix de leurs survie et des sacrifices surhumaine des travailleurs affilié dans un syndicat qui peine à les défendre.
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