Qui l’aurait cru en 2011 ? Pourtant, c’est bien la TFM qui tend son micro à des sénégalais pour qu’ils expriment leurs désagréments suite à des manifestations. L’objectif est clair, mettre en mal les manifestants avec les riverains.
Aujourd’hui, la RFM et la TFM ne se précipitent plus pour arrêter leurs programmes afin de diffuser en direct les actes de violence. D’ailleurs à quand remonte la dernière édition spéciale de la TFM/RFM ?
Et puisqu’on y est, où est Monsieur Scoop de la RFM ? L’homme qui savait si bien faire interrompre les programmes pour annoncer de pseudos scoops et ensuite faire ouvrir l’antenne à de pseudos experts… Ah j’avais oublié, dans ce pays on parle beaucoup maintenant ! « On parle beaucoup », retenez bien cette expression, vous l’entendrez assez souvent… N’osant pas dire « Bayil lène Macky mou liggey », on théorise « waax dji dafa bari ».
Avez-vous, par exemple, remarqué que la campagne référendaire était la plus pauvre en débat de toutes les campagnes électorales sénégalaises depuis l’avènement du pluralisme audiovisuel ? Il n y a pas eu pratiquement aucune confrontation entre les camps du oui et du non.
Durant toute la campagne référendaire GFM n’a proposé aucun programme spécial de débats, alors que d’habitude pour la radio, par exemple, c’était des débats le matin, l’après midi et la soirée. Silence, « Macky travaille », sans avoir le courage de le dire, tel est le nouveau slogan de ce groupe de presse. Les réunions de rédaction de ce groupe de presse doivent être bien amusantes. Parce que « nak faaté xaadiou fi »