Prévu pour ce lundi 25 avril 2015, le procès de Pape Souleymane, poursuivi pour attentat à la pudeur a été finalement renvoyée pour la semaine prochaine. Les causes de ce renvoi sont lié la convocation de la partie civile. Il est reproché à, Pape Souleymane Wane qui était ivre comme un polonais le jour des faits d’avoir tapoté les fesses d’une femme de 40 ans. Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril 2016.
Et d’après la victime, Nanssa Konaté, de la partie civile, ce jour-là aux environs de minuit, en regagnant son domicile, après avoir récupéré sa clé oubliée chez l’une de ses sœurs, elle a été interceptée à la hauteur de la caserne de front de terre par le mis en cause. « Je dois préciser qu’il était en état d’ivresse. Quand il a avancé vers moi, j’ai esquivé croyant qu’il voulait m’agresser. Il a fait semblant de s’en aller avant d’aller se cacher dans la pénombre », a expliqué la plaignante aux gendarmes enquêteurs. Arrivée à sa hauteur, a-t-elle narré, « il a mis sa main sur mon sexe ». Par la suite a-t-elle continué « Quand je me suis rebiffée, il s’est mis à me bastonner en faisant croire aux passants que j’étais sa compagne. J’ai dû mon salut grâce à l’intervention d’un individu qui a alerté le gendarme de faction au portail de la caserne. C’est ainsi que nous avons été conduits au poste ». La dame a également, sur les questions des enquêteurs, persisté et signé que le mis en cause voulait abuser d’elle en mettant sa main dans son sexe. Aussi a-t-elle renseigné, « j’ai aussi perdu dans cette altercation la somme de 15.000 francs que j’avais noué sur le bout de mon pagne ».
Entendu à son tour, Pape Souleymane Wane, qui a, par le passé, été interpellé, par la police de Dieuppeul pour usage de chanvre indien, a reconnu les faits. « Il est vrai que j’ai intercepté la dame que vous me dites se nommer Nanssa Konaté à hauteur de la caserne de front de terre. Je dois préciser que j’étais ivre. Quand elle est arrivée à ma hauteur, j’ai tapoté ses fesses. Elle s’est retournée pour tenir des propos désobligeants en disant à haute voix que j’étais sur le point de la violer », a-t-on mentionné dans le procès-verbal d’enquête préliminaire. Pape Souleymane Wane a été mis aux arrêts suite à l’alerte d’un témoin des faits, qui a alerté le gendarme en faction au portail de la caserne. Du coup, deux gendarmes se sont présentés sur les lieux avant de le conduire au poste. « Je n’ai jamais dit aux passants qu’elle était ma compagne. Je n’ai pas mis ma main sur son sexe bien vrai que je reconnais avoir tapoté ses fesses » avait-il avancé pour se défendre.
Sarah Dramé pour xibaaru.com