« L’irrésistible ascension de Cheikh Amar ». C’est ainsi que le talentueux Cheikh Mbacké Guissé a barré la Une du journal Libération que celui dont il a fait l’apologie lui a confié la direction de publication. Cheikh Amar le mérite bien. Car, ce natif de Saint-Louis, qui a fait ses études secondaires à Dakar avant d’aller décrocher son Brevet de technicien supérieur en France, est un modèle à offrir à la jeunesse sénégalaise. Puisqu’il est devenu un opérateur économique qui s’active dans plusieurs domaines, comme l’a listé son employé de « Libération » : matériels agricoles, phosphates, immobilier, construction, transport, importation de véhicules, sécurité, électroménager, probablement le vidange des fosses sceptiques, etc, etc. Ce qui lui a valu un chiffre d’affaires de 342 milliards l’année dernière. Ainsi Cheikh Amar a versé dans le Trésor public, seulement en Tva, plus de 60 milliards de nos rares francs. Mais, la prospérité de ses affaires n’a pas fait perdre la tête à ce disciple du regretté Serigne Saliou Mbacké, qui lui a mis le pied à l’étrier en lui commandant le premier des tracteurs. Des milliards qui avaient fait beaucoup jaser à Touba. Mais voilà, reconnaissant, Cheikh Amar dirige et sponsorise la récolte des champs laissés par le saint homme. Chaque année encore, il appuie financièrement le grand Magal de Touba. Ce qui lui vaut les bénédictions du Khalife général des mourides et celles des dignitaires de Touba. Cheikh Amar participe aussi financièrement au Gamou de Tivaouane. Son cœur d’or lui vaut d’être chanté par les musiciens du pays. Ceux qui parviennent à lui retournent les poches pleines, dit-on. Pour son cursus, ses activités économiques qui créent de la plus-value et ses actions sociales, Cheikh Amar mérite bien d’être, avec d’autres entrepreneurs du pays, de tous les voyages du président de la République. Ce qui profitera au pays et participera à la réalisation du Plan Sénégal émergent. C’est le moins que mérite Cheikh Amar et les autres créateurs d’emplois sénégalais.
