À Nouakchott ce mardi, le président de la République a appelé ses homologues chefs d’État à unir leurs forces pour répondre aux aspirations de la jeunesse africaine.
« Nos jeunes, qui représentent 60 % de notre population, ne sont pas seulement l’avenir de notre continent, ils sont notre présent. Leur éducation, leur formation et leur intégration économique doivent être nos priorités absolues », a déclaré le Chef de l’État lors de la Conférence de l’Union Africaine sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité, qui s’est ouverte ce mardi à Nouakchott.
Le président a souligné que se mobiliser pour l’éducation, c’est investir dans l’éveil des consciences, la formation aux compétences et le progrès. Mais également, c’est contribuer à forger la capacité de discernement, rendant ainsi les jeunes moins vulnérables à la manipulation et aux influences néfastes. « C’est ériger le savoir, le savoir-faire et le savoir-être en remparts contre l’ignorance », a-t-il ajouté.
Cependant, Bassirou Diomaye Faye a précisé qu’il ne suffit pas de former. « Il faut aussi créer des opportunités d’emploi et des écosystèmes favorables. La jeunesse est le moteur de notre transformation économique. Nos jeunes regorgent de créativité et d’ambition. C’est à nous de leur offrir les conditions nécessaires pour innover et entreprendre », a-t-il affirmé.
Le président sénégalais a conclu en appelant à une action collective : « Le succès de notre continent réside dans notre capacité à offrir à nos jeunes les moyens de réaliser leurs rêves. Unissons nos forces pour bâtir une économie africaine capable de retenir nos talents et de répondre aux aspirations de notre jeunesse. »
