«Nous condamnons, avec la plus grande fermeté, la terreur que Yaya Jammeh fait subir à son peuple. La Gambie et le Sénégal ont un seul problème qui se nomme Yaya Jammeh. Il est grand temps de se mobiliser pour se débarrasser de lui. J’appelle à son départ. Et il nous faut désormais étudier la perspective d’une Gambie sans Yaya Jammeh. Nous demandons à l’Union africaine et à la Cedeao d’exiger à Yaya Jammeh de se conforter à la Charte africaine des droits de l’homme. Nous voulons aussi dire à nos frères Gambiens que nous serons toujours à leurs côtés. Il est temps de résoudre la question Yaya Jammeh et on ne peut plus le laisser continuer à martyriser son peuple. Le tyran ne peut plus faire partie de l’avenir de la Gambie». Ces propos de Moustapha Diakhaté, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, en disent long sur le dépit du parlementaire qui réagissait sur la crise politique qui sévit en Gambie depuis quelques semaines.
Des membres des principaux partis politiques du pays de Yaya Jammeh ont protesté contre la nomination du superviseur des élections gambiennes et marché pour réclamer des réformes électorales. Une manifestation pacifique réprimée par les forces de l’ordre qui ont arrêté plusieurs manifestants. Les leaders de l’opposition ont parlé de plusieurs cas de tortures et d’assassinats et se sont braqués contre Jammeh. La communauté internationale a dénoncé la situation électrique en cours et appelé le Président Jammeh à desserrer l’étau.