Lors de l’ouverture de sa campagne ce dimanche à Thiès, en vue des législatives anticipées du 17 novembre, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a vivement critiqué certains opposants très présents dans les médias et qui, selon lui, ne peuvent pas rivaliser avec lui.
D’après Sonko, le Sénégal est un pays de paradoxes où l’on donne la parole à des individus qui déversent leur venin sur des citoyens honnêtes. « Celui qui observe le premier jour de campagne à travers le pays verra que nous ne sommes pas à leur niveau. Nous jouons dans une autre catégorie, et ils le savent », a-t-il déclaré.
Pour lui, la stratégie de certains opposants repose sur la calomnie, la médisance et la diffamation. Il les appelle à se ressaisir, car les Sénégalais sont désormais éveillés.
Sonko souligne que, malgré les critiques envers Pastef, son entrée en politique a permis de mettre sur la table des débats importants, notamment sur le budget, la fiscalité, les finances publiques, les ressources naturelles comme le pétrole, le gaz, le zircon, ainsi que les accords de pêche et la politique agricole.
Je suis vraiment certain que ces opposants que vous dites ne pas être dans la catégorie où vous évoluez choisiraient d’abandonner la politique que de s’asseoir sur une même table que vous pour échanger ne serait-ce que quelques civilités avec votre personne. Ces hommes sont d’honneur, de probité et de moralité qui ne sauraient souffrir d’un quelconque manque d’honneur qui compromettrait leur trajectoire politique, leur parcours tout cour en tant qu’humain.