Dans une déclaration marquée par des mots forts, Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor, a vivement critiqué l’attitude des dirigeants actuels envers la liberté d’expression. Selon lui, ceux qui ont longtemps profité de cette liberté pour inonder l’Assemblée nationale de discours injurieux et utiliser la presse pour des attaques personnelles, sont désormais intolérants à la moindre critique.
« Ceux qui ont littéralement inondé l’Assemblée nationale de discours injurieux et utilisé à outrance la presse pour des attaques souvent détestables contre des citoyens honnêtes, sont allergiques à la critique », a-t-il déclaré. Thierno Alassane Sall souligne également un paradoxe : ces mêmes opposants, qui ont exploité la liberté d’expression jusqu’à ses limites lorsqu’ils étaient dans l’opposition, sont aujourd’hui ceux qui, une fois au pouvoir, cherchent à réprimer cette même liberté.
Il a exprimé sa solidarité envers Bougane Gueye, ainsi que tous ceux qui, selon lui, subissent la persécution d’un régime qu’il accuse de dériver dangereusement vers une politisation excessive de la République. « J’exprime toute ma sympathie à Bougane Gueye et à tous ceux qui subissent la persécution d’un régime qui glisse dangereusement vers la politisation de la République », a-t-il affirmé.
Pour Thierno Alassane Sall, il est inacceptable de prôner la démocratie et la liberté d’expression au niveau régional, notamment au sein de la CEDEAO, tout en réprimant chroniqueurs, journalistes et acteurs politiques dans son propre pays. Il appelle à un retour à des pratiques démocratiques saines et au respect des libertés fondamentales.
