Le syndrome d’une année blanche ou invalide! C’est la lourde responsabilité que personne ne veut qu’elle soit collée à sa carrière politique ou professionnelle. Le gouvernement n’en veut pas. Les syndicats d’enseignants pareille. Puisqu’il y’a déjà un précédent en 1988 qui renvoi à un régime où à des noms de personne. Si le ministre de l’éducation clame haut et fort qu’«Une année blanche ou invalide n’est pas possible », les syndicalistes, par la voie de Mamadou Lamine Dianté le prend pour responsable des perturbations. D’un côté tout comme l’autre on s’accuse mutuellement. Du côté du gouvernement, tout comme chez les syndicats d’enseignant, on n’a jamais toujours créé des conditions pour l’année soit, blanche ou invalide dès la rentrée scolaire. Ce à travers, d’une part le manque de respect des protocoles d’accord, et d’autre part la répétition de déballage et grèves. Et plus le temps passe, chaque camp commence à la lâcher du lest pour afin trouver un compromis consistant à sauver l’année scolaire. Durant les dix dernières années (2006-2016), c’est la stratégie que les acteurs du système scolaire ont mis en branle sous le regard impuissant des parents d’élèves. Chaque année durant cette période, c’est le mois de mai qui choisit pour le compromis qu’on aurait dû trouver en début d’année. Le ministre de l’Education nationale reste optimiste sur le déroulement de la présente année scolaire. Si les syndicats d’enseignants restent mobilisés, il n’en demeure pas moins que Serigne Mbaye Thiam dégage en touche toute idée d’une année blanche ou invalide.
Xibaaru