Le Premier Ministre et leader de Pastef subit les critiques de quasiment toute la classe politique après sa conférence de ce dimanche au Grand théâtre. Sur sa page Facebook, Amadou Ba, membre de ce parti dirigé par Ousmane Sonko, aor ailleurs mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a apporté la réponse. Voici sa publication.
«Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…
En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir.
Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habitudes d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les des hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef.
Voulez-vous en convaincre?
Qu’ils vous sortent un post, une vidéo ou un article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leurs familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés.
Que n’avaient-ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko ?
Qu’ils étaient silencieux ces gondoliers de l’information lorsque le pègre gouvernemental s’alliait avec la mafia foncière pour faire main basse sur notre littoral et les terres des communautés !
Oui la verve de Sonko est crue, mais elle a le mérite de pointer le mal sans y joindre quelques huiles sémantiques pour attendre les stigmates.
Oui il ya une révolution en cours, le Gouvernement ne sera plus jamais la vache laitière des médias pour acheter la bienveillance de certains courtisans de l’information à coup de contrats de couverture d’activités ministérielles et d’hagiographie de DG.
Il est certes impérieux de refonder la presse pour lui garantir une indépendance financière totale vis-à-vis du pouvoir politique, mais cela passe-t-il obligatoirement par une amnistie pour couvrir une véritable délinquance fiscale ?
Sonko a déclaré le chantage de certains médias et journalistes, sur l’accusation de vouloir bâillonner la PRESSE.
Il fustige la politique de caporalisation de certains magistrats, on le présente comme un pourfendeur de l’indépendance de la justice.
Des excès volontairement entretenus pour brouiller son message de fermeté sur la reddition des comptes qui, n’en doutons point, révélera les liens incestueux entre le pouvoir politique et certains médias et journalistes.
L’opposition doit quitter sa position BASSE, élever le débat et arrêter le focus enfantin sur la personne de Sonko. C’est un blocage psychologique qui révèle beaucoup sur la personnalité de beaucoup de dirigeants à son égard : le TOUT DISCRÉDIT cache mal l’envie et la jalousie.
Le Peuple a souverainement plébiscité le PROJET lors de l’élection présidentielle et DÉLIBÉRÉMENT, a cantonné vos Programmes Alternatifs à des scores confidentiels et infinisimaux.
Pourtant vous vous obstinez à nier le PROJET non pas dans sa pertinence, mais jusque dans son existence.
Le PEUPLE aurait-il tort ?
Aurait-il été marabouté ? Aurait-il perdu tout bon sens en votant pour un PROJET NON EXISTANT ? Une CHIMÈRE ? Une ILLUSION ? Une PERDITION….
Vous ciblez Sonko et Diomaye et Pastef, mais en réalité vous contestez au fond le suffrage universel qui les a portés au pouvoir : LE PEUPLE A TOUJOURS RAISON.
Le Sénégal sera assis sur de nouvelles fondations avec une justice indépendante et une presse libre financièrement, ne vous en déplaise !
Que de peine perdue à vouloir brûler le Messager alors même que le Peuple fait corps avec le Message ».