Selon une publication datant du 13 mai 2024 du journal L’Observateur, la promesse de paiement aux opérateurs semenciers faite par le Premier ministre Ousmane Sonko n’aurait pas été tenue. Cependant, cette allégation a été fermement contredite par le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne. Interrogé par plusieurs médias ce lundi 13 mai 2024, le ministre a insisté sur le fait que le gouvernement a déjà entamé le processus de paiement depuis le vendredi 10 mai 2024.
Dr. Diagne a expliqué que, conformément aux directives du Premier ministre, une vérification minutieuse des montants dus était nécessaire avant de procéder aux paiements. Selon lui, le gouvernement a déjà versé plus de 14 milliards de francs CFA sur les 19 milliards dus, et il s’engage à régler le reste dès le lundi 13 mai.
Le ministre a également souligné l’importance du rôle des journalistes dans le développement du pays, critiquant la manière dont l’information a été relayée sans une vérification préalable. Il promet de fournir des preuves à la presse pour étayer ses affirmations et encourager une vérification rigoureuse des faits publiés.
Pendant ce temps, les opérateurs semenciers expriment leur frustration et leur déception, ayant espéré voir la fin de leurs attentes suite aux assurances données pour la semaine du 6 au 10 mai 2024.
Dr. Diagne critique également la démarche des journalistes de l’Observateur et apporte des précisions sur la manière dont le paiement devait se faire, en rappelant que « Le Premier ministre Ousmane Sonko nous a instruits de régler la somme de 19 milliards que nous devons aux opérateurs semenciers. Il a également exigé la certification de l’authenticité de ces montants avant leur paiement. Depuis vendredi dernier, nous avons déjà versé plus de 14 milliards des 19 dus, et nous finaliserons le paiement du reste dès ce lundi matin, le 13 mai. Je tiens cependant à rappeler à mes compatriotes journalistes que nous avons tous un rôle à jouer dans le développement du pays. Lorsqu’ils publient des informations d’une telle importance, leur code de déontologie et d’éthique devrait les inciter à vérifier les faits avant publication. Des erreurs peuvent survenir, mais je dois dire que le titre choisi par l’Observateur ne me plaît pas du tout ».