Le Sénégal n’en a pas encore fini avec les accords de pêche avec l’Union Européenne. En conférence de presse ce mercredi 08 mai, l’ambassadeur de l’UE, Jean Marc Pisani, a fait savoir que ce partenariat de « pêche durable » est en vigueur jusqu’au mois de novembre.
Face à l’intérêt que ce sujet suscite, Jean Marc Pisani a tenu à apporter des précisions. Celui qui insiste sur le fait que « l’Union européenne n’a rien à cacher », rappelle que les accords qui lient le Sénégal à l’Union européenne, dans le cadre de la pêche sont connus. En outre, poursuit-il, « ces accords sont encadrés par des scientifiques européens et sénégalais ».
Les bateaux européens qui pêchent dans les eaux sénégalaises « le thon et le merli noir » sont autorisés à pêcher 10.000 tonnes par an mais ne pêchent que 3.000 tonnes avec une totalité de prise de 400.000 tonnes, ce qui équivaut d’après l’ambassadeur Pinasi « -1% de la pêche sénégalaise ».
En revanche, Jean Marc Pisani fait remarquer que l’UE paie une redevance pour les licences mais aussi pour encourager la politique sectorielle de la pêche d’un montant de 1.700.000 Euros. L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal atteste que « ces accords de pêche bénéficient à l’économie sénégalaise puisque la plupart des produits péchés sont transformés ici à Dakar ».
Pour rappel, lors de sa visite au Sénégal, le président du Conseil européen, Charles Michel s’était dit prêt « si nécessaire » à apporter des améliorations de part et d’autre concernant les accords de pêche. Pour sa part, le président Bassirou Diomaye Faye qui l’avait reçu avait exprimé sa volonté de voir ces accords renégociés.