« Y’en a marre », un groupe de contestation pacifique sénégalais qui a été créé en janvier 2011 par un collectif constitué de rappeurs et de journalistes comme Fadel Barro et Aliou Sané. Né à la suite de coupures d’électricité dues à la « gestion gabegique » du régime précédent, son unique objectif c’est d’inciter les Sénégalais à voter, à renouveler le personnel politique, à lutter contre la corruption et promouvoir le civisme. D’ailleurs, se sont ces valeurs et principes qui ont, sans cesse, attiré nombreux des jeunes citoyens sénégalais qui se signalaient dans une posture d’adhérents du mouvement « Y’en a marre ». Mais aujourd’hui, cette image qui jadis (élections présidentielles de 2012) faisait la notoriété du mouvement n’est plus car Fadel Barro et ses frères rappeurs du groupeKeurgui sont, depuis quelques temps en perte de vitesse, surtout avec la célèbre affaire Lamine Diack. Ce dernier (Lamine Diack) était une référence pour Barro qui, après la présidentielle de 2012, a décidé de l’honorer en faisant de lui le parrain de leur rencontre intergénérationnelle de Paris. A cet effet, d’après des sources sures, Lamine Diack, considéré comme «digne fils du Sénégal», avait décidé de prendre en charge les billets d’avion Dakar-Paris-Dakar de 7 membres de la direction de Y’en à marre Dakar. Outre, ce rappel est juste une façon de dire que ce lien entre le mouvement « Y’en a marre » et l’ancien Président de l’IAAF risquera de paralyser Fadel Fadel Barro, coordonnateur du mouvement « Y en a marre ». Il a été convoqué la semaine passé à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) où il a été entendu sur l’Affaire Lamine Diack.
Cependant, après cette affaire qui peut le banaliser, lui et ses amis, le mieux serait pour lui de revenir à la charge afin de mieux sauter. Aussi, pour assurer la survie de leur mouvement, les »Y’en a marristes » doivent s’éloigner des hommes politiques. Le constat est bien réel, on a l’impression que leur coordonnateur, Fadel Barro, a vraiment du mal à se débarrasser de ses ambitions purement politiciennes. D’ailleurs nos robots nous précisent que lors de la campagne du référendum, il était tout le temps en contact avec Malick Gackou, le leader du Grand Parti et tant d’autres politiciens issus du courant du « Non, Gor ca Wax Dia ».
Ainsi, l’on se demande s’il fallait s’inspirer des hommes politiques pour défendre l’intérêt des populations? Ou bien le mouvement « Y’en a marr » veut, après Lamine Diack, choisir El-hadj Malick Gackou comme un exemple de réussite sociale pour le Nouveau Type de Sénégalais (NTS) ou le Nouveau Type de politicien (NTP). En tout cas, ce goûte à goûte qu’ils entretiennent avec les politiques et cette terrible affaire de «l’argent de la corruption» de Lamine Diack ont fait qu’à l’instant, les » Y’en a marristes » sont mal vus au sein de la société qu’ils veulent à tout prix changer.