Ces derniers jours, une partie de l’actualité politique tourne autour du dialogue proposé par Macky Sall. Il est question de la présence ou non d’Ousmane Sonko, qui pourrait recouvrer la liberté incessamment. Invité de l’émission Tolluwaay ce mercredi 14 février sur Seneweb, Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef, a évoqué le sujet.
Selon ce proche d’Ousmane Sonko, le leader de l’opposition n’a jamais été contre le au dialogue. Mais il y a des préalables. Mieux, il a certifié que Ousmane Sonko est une personne qui ne prône pas la violence. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il déclaré.
Le « Patriote » a ensuite énuméré les préalables à un dialogue sincère. « Je précise d’abord que je parle à mon nom et pas au nom de Ousmane Sonko, qui fera prochainement une déclaration. Il y a des détenus politiques. Il faut les libérer. Il faut aussi libérer Ousmane Sonko. Avant de discuter avec Sonko, il faudrait d’abord qu’il soit libre. Ensuite, si Macky Sall souhaite dialoguer, il ne parlera pas avec Ousmane Sonko le citoyen, mais avec l’homme politique. Et Ousmane Sonko n’a plus d’appareil politique, qui a été dissous (le parti Pastef). Il faut donc rétablir cet appareil politique. Sinon l’appel ne sera pas seulement pour les hommes politiques, mais pour tous les Sénégalais », a-t-il argumenté.
Pour M. Thiam, donc, la balle est plutôt dans le camp de Macky Sall que celui d’Ousmane Sonko. Si le chef de l’Etat respecte d’abord ces préalables, le climat sera propice pour que Sonko puisse accepter un possible dialogue avec lui.