Suite à la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats qui doivent concourir à la magistrature suprême le 25 février prochain, les candidats éliminés, regroupés autour du « collectif des candidats spoliés » ont tenu une conférence de presse ce 21 janvier au siège de « Gueum Sa Bopp » pour contester la décision de cette haute juridiction.
Et le moins que l’on puisse dire, ils n’ont toujours pas avalé la pilule de leur élimination actée définitivement par le Conseil constitutionnel.
Ils étaient très nombreux à être présents au siège de « Gueum Sa Bopp » pour contester et mettre les points sur les « I » concernant leur élimination à l’élection présidentielle à venir. Cheikh Barra Dolli Mbacké, Aminata Touré, Cheikh Bamba Dieye, Bougane Gueye Dani, Cheikh Tidiane Gadio, Aly Ngouille Ndiaye, Dr Abdourahmane Diouf, Mamadou Diop Decroix pour ne citer qu’eux, ont jeté leur dévolu et dit leurs quatre vérités au Conseil Constitutionnel. Parmi ce parterre de candidats éliminés, quelques candidats validés ont répondu présent.
Prenant la parole, Aly Ngouille Ndiaye, un des rares candidats retenus et ancien ministre de l’Intérieur, n’a pas mis de gang pour démonter les arguments du conseil constitutionnel. Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, « la décision du conseil constitutionnel se basant sur le considérant 35 pour invalider certaines candidatures, à mon avis, leurs explications les ont plus enfoncées ». Basant son argumentaire sur son expérience en tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye assure que la plus haute juridiction s’est basée sur des faits qui ne sont pas conformes au consensus que tous les acteurs politiques s’étaient mis d’accord lors des élections législatives en 2022.