Le film mouvementé et poignant du retour d’ Alioune Samba Diassé à Rebeuss.

Le film mouvementé et poignant du retour d’ Alioune Samba Diassé à Rebeuss.

Dans les pages de « L’As » de ce lundi, Ndèye Hanna Diagne, épouse d’Alioune Samba Diassé ancien Directeur général d’Airport Bus Service (Abs) condamné comme complice de karim Wade pour enrichissement illicite à 5 ans de prison ferme et à une amende de 69,119 milliards F Cfa, raconte le film mouvementé et poignant du retour de son mari en milieu carcéral.

« Le 8 avril, deux gendarmes en civil ont sonné à notre porte vers 22 heures. Ma fille de 22 ans a ouvert. J’étais dans la cuisine. Je suis venu les répondre. Je les ai installé dans le salon et ils ont  dit que c’est le Commandant de la Section de recherches de Colobane qui les envoie. Ils n’arrivaient pas à joindre Diassé qui doit répondre à une convocation. Je leur ai demandé : ‘C’est pour le mettre en prison ?’. L’un a répondu qu’il ne sait pas et qu’il était en route pour rentrer chez lui quand le Commandant lui a dit de venir chez nous. J’ai appelé mon époux qui était parti voir son médecin, accompagné du chauffeur. Mais je ne parvenais pas à le joindre », raconte Ndèye Hanna Diagne qui explique ensuite que dés qu’elle a été informée du cas Bibo Bourgi, et elle en a informé son époux quand elle est parvenue à le joindre

« Fais-moi mon sac, et n’oublie pas mes médicaments parce que je vais y aller aussi », a répondu Diassé à sa femme qui est allée le rejoindre à la Section de recherches de Colobane

« Diassé était tenu des deux côtés par ses frères. Il ne pouvait se tenir debout ni marcher », poursuit Ndèye Hanna Diagne

« On lui a passé sa ceinture, sa grenouillère. Impossible de l’installer dans notre Touareg, ni dans la voiture des gendarmes. Ces derniers sont allés chercher une de leurs voitures genre camionette de déménagement ; on y a mis un matelas. Certains l’ont tenu par les épaules, d’autres par le bassin et les autres par les pieds pour le faire rentrer comme de la marchandise. Nous sommes allés à Rebeuss, on ne pouvait pas le mettre sur une civière. Le médecin a refusé qu’il descende dans cet état. Nous avons continué jusqu’au Pavillon Spécial. Il n’y avait pas de civière, ni de fauteuil roulant. Des personnes sont venues et l’ont embarqué comme à la Section de recherches. On l’a soulevé avec le matelas », explique Ndèye Hanna Diagne

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