Le ministre de l’Intérieur a dissous lundi le Parti Pastef-Les Patriotes après que le juge d’instruction du premier cabinet a placé son Président, Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, pour appel à l’insurrection, vol, diffusion de fausses nouvelles. Mais Ngouda Mboup, Président de la haute autorité de régulation du parti, conteste et positionne Ousmane Sonko comme candidat de Pastef.
« Ousmane Sonko est toujours éligible », lâche Ngouda Mboup, invité lundi de l’édition du soir de WalfTV. Enumérant que le dossier de candidature composée de 9 pièces, dont le casier judiciaire, le Président de la Haute autorité de Pastef de marteler qu’aucune condamnation n’empêche Ousmane Sonko d’être candidat.
« Ousmane Sonko sera candidat et est candidat du parti Pastef, et ça été déclaré depuis le 13 juin dernier. Et il n’y a pas d’autre alternative, rien ne peut empêcher Ousmane Sonko d’être candidat .Même si timing a été programmé, il accouchera d’une souris. Ousmane Sonko, en tout cas, s’il plait à Dieu sera le candidat du parti Pastef-Les Patriotes à l’élection Présidentielle du 25 février ».
Et Sweet Beauty ? « C’est fini, ça été anéanti. Le procureur ne juge pas de l’anéantissement d’une contumace, c’est la loi et lui il est soumis à l’autorité de la loi, parce qu’il est magistrat », a rétorqué M. Mboup.
Et Quid de la dissolution de Pastef ? :
La dissolution du parti Pastef, ça ne devrait pas être une question, le Pastef est-il parti aux élections de 2017, 2019 et 2023 sous sa bannière ? Est ce que le parti Apr a fait son bilan financier annuel comme l’a fait le parti Pastef ? Le Pastef c’est un état d’esprit, et il sera très difficile d’arrêter la mer par ses bras ».
Aussi, ajoute Ngouda Mboup,« l’appel à la résistance n’est pas l’appel à l’insurrection, c’est différent, dans la constitution, la résistance à l’oppression est dans le préambule ». Le procureur est une partie du procès, il n’est pas juge, il n’est pas magistrat du siège, il est magistrat debout. Le parquet n’est pas libre.