Le leader de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, lors de son adresse aux Sénégalais, dimanche dernier, dans un Live sur sa page Facebook a fait des révélations sur un « deal » qui viserait à l’écarter de la Présidentielle de février 2024.
Selon Ousmane Sonko, des membres de la « vieille » classe politique sénégalaise ont tenu des rencontres secrètes, le plus souvent nocturnes, entre le Palais, Mermoz et d’autres endroits pour se concocter un plan visant à l’isoler de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
« Je suis le seul candidat qui n’est pas dans leur plan d’une élection inclusive », avait indiqué le leader de Pastef, faisant sans doute allusion aux cas de Khalifa Sall et de Karim Wade.
Invité de RFI et de France 24 ce mardi, l’ancien maire de Dakar a réagi aux accusations du leader de Pastef. « J’ai pour habitude de ne jamais réagir à ce type de polémiques futiles et à ces accusations infondées », a-t-il précisé.
Khalifa Sall de rappeler : « Nous, à Taxawu Sénégal, avons l’habitude de participer à tous les dialogues. Je rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’en 2017, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2018, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2019, j’étais en prison, nous avons été au dialogue. Donc, nous n’avons jamais raté une seule séance de dialogue, puisque pour nous, c’est l’exercice parfait pour régler tous les problèmes politiques auxquels notre démocratie est confrontée« .
Concernant la question d’un échange direct avec le président de la République, Khalifa Sall répond : « Est-ce utile d’échanger avec lui, puisque nous avions la possibilité de nous adresser directement à lui publiquement ? Nous n’en avons pas besoin. Je pense que nous avons exposé au président les problèmes qui ne nous concernaient pas, mais qui concernaient la démocratie et tous les acteurs. »