Le célèbre promoteur de lutte et acteur politique repasse son parcours en revue dans une interview avec Le Populaire ce samedi. Et, c’est pour en éprouver une grande fierté car, dit Gaston Mbengue « quand je venais à Dakar, je n’avais que deux poulets et un sachet d’arachide. Donc, si on saisit des biens que j’ai eus à la sueur de mon front, je ne peux qu’en être fier. Je ne trafique pas, je ne vends pas de la drogue. Si je devais rentrer à Louga, même 1 000 conteneurs ne vont pas suffire pour mes bagages ».
C’est une façon pour le natif de Louga de répondre aux informations sur la vente aux enchères de son immeuble. Une histoire dont il fait ce commentaire : « eux qui pensent en l’écrivant qu’ils vont me déstabiliser vont déchanter. Car ils ne peuvent pas me déstabiliser. Ma carapace est suffisamment dure. Si on saisit des biens que j’ai eus à la sueur de mon front, je ne peux qu’en être fier. C’est une action commerciale. J’ai plusieurs immeubles que je peux mettre en vente. D’ailleurs, j’ai hypothéqué trois de mes maisons ».
