Affaire Ousmane Sonko : Adji Sarr, Abdou Nguer, la clé USB…, Sidy Mouhamed Mbaye déballe

Sidy Ahmed Mbaye fait des révélations explosives sur l’histoire de la vidéo à 10 millions FCFA impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko et pour laquelle il a été interpellé avant d’être libéré.

Il déballe dans un entretien avec L’Observateur :

« Abdou Nguer m’a accusé à tort »

«Abdou Nguer m’a accusé à tort. Il a fait cette sortie pour m’atteindre. Il a été manipulé par une personne que j’ai fini par identifier. (…) Je ne suis allé vers personne. Abdou Nguer et ses soutiens étaient à la recherche de supposées vidéos compromettantes contre quelqu’un (Ousmane Sonko, Ndlr), car ils voulaient salir son nom. Si j’avais ces vidéos, je ne les vendrais pas à 10 millions F CFA parce que je sais qu’ils étaient prêts à débourser plus. (…)

« Si arnaque il y a »

«Quelqu’un qui était au courant que des gens sont à la recherche de vidéos m’a appelé un jour pour me dire qu’il en détient. Je lui ai rétorqué que je ne me mêle pas de cette affaire jugée louche car je ne veux pas en rajouter à mes problèmes. Il a insisté pour que je le mette en rapport avec des gens. C’est ce que j’ai fait. Ensuite, ils ont discuté et trouvé un terrain d’entente. Je n’étais pas présent quand ils faisaient la transaction, mais il s’est trouvé que la clé USB était vide. Donc je n’étais pas censé savoir que le gars les a arnaqués, si arnaque il y a. Puisque je suis le plus célèbre du groupe, Abdou Nguer s’est déchargé sur moi. Il n’a pas mesuré les conséquences de l’acte qu’il a posé. Il prétendait soutenir Adji Sarr, mais il lui a causé un préjudice énorme.

Deux millions remboursés

«(Sur le remboursement de 2 millions pour recouvrer la liberté dans l’affaire de la clé USB), c’est faux. Je n’ai pas payé un rotin à la gendarmerie. Je défie quiconque de fournir les preuves. À la gendarmerie, les enquêteurs m’ont indiqué trois voies : sortir la vidéo, rembourser les 10 millions ou aller en prison. Je leur ai répondu que je préfère aller en prison car je ne détenais pas de vidéo. Je ne pouvais rembourser une somme que je n’avais pas encaissée. Ce qui les intéressait, c’était de me décrédibiliser et de me mettre la pression pour que je sorte les vidéos. (…) Après, on m’a appris que quelqu’un a payé à ma place pour que l’affaire ne prenne pas une autre tournure. Mais je ne sais pas s’il a fait pour trouver une solution. Je n’ai pas vu la couleur de l’argent. C’est ça la vérité. Si ces gens voulaient m’aider, ils pouvaient le faire bien avant que je ne me retrouve dans cette situation.»

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