La Cour Suprême a rejeté la requête déposée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan wi le 23 mars dernier. Une requête qui avait comme objet, le décret n°2023-464 du 07 mars 2023 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, par le Président Macky Sall. Pour Birame Souleye Diop, président du groupe parlementaire YAW, cette décision entre dans une volonté du gouvernement d’empêcher aux jeunes de s’inscrire sur les listes électorales.
En effet, les parlementaires de Yaw souhaitaient que la Cour prenne «urgemment les mesures nécessaires aux fins de suspendre l’application des illégalités contenues » selon eux dans ledit décret. Dans leur requête, ils ont aussi dénoncé et demandé « de faire cesser, sans délai, les atteintes graves et manifestement illégales à plusieurs libertés fondamentales dont les partis politiques, les électeurs primo-inscrits, les électeurs primo-votants et les électeurs en général subissent les effets ».
Le principal groupe parlementaire de l’opposition avait aussi souhaité que la Cour enjoigne «la Présidence de la République de prendre, sans délai, toutes les mesures propres à faire respecter le droit des partis politiques de concourir à l’expression du suffrage des électeurs primo-inscrits et primo-votants, le droit d’inscription des électeurs primo-inscrits sur simple présentation d’un récépissé de dépôt de carte nationale d’identité, d’un extrait de naissance ou d’un document d’immatriculation, le droit à l’égalité des électeurs et le droit de vote des électeurs primo-votants ». Dans leur requête, les députés espéraient aussi un rallongement des délais prévus pour l’inscription sur les listes électorales pour au moins « un mois